On nous dit souvent que l’abandon est une erreur, qu’il faut s’armer de patience, de courage, “Cent fois sur le métier remettez votre ouvrage”. Mais derrière le message “motivation” et pensée positive, n’y a t‑il pas des cas où l’abandon devient une option intelligente, un choix stratégique… une forme de repli pour mieux attaquer de nouveau, mais différemment ?
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La place de la chance dans le succès: enfin, une analyse pertinente !
Bon l’analyse ne vient pas de moi, je vous rassure, c’est une étude (voir ci-après) qui en est à la base, mais c’est aussi une jolie présentation faite par Dirty Biology sur le sujet. Laissez moi déjà introduire toute cela.
Il y a quelques mois, je vous parlais de l’importance du facteur chance dans le développement de tout business, et je concluais par le fait qu’il était important de rester humble. C’est une réflexion qui n’entre pas en résonance avec la plupart des approches de développement personnel qui elles, sont fondées sur le positivisme et de la notion de mérite: “si tu travailles fort, que tu aimes ce que tu fais, et si tu respectes les règles, alors tu vas forcément connaitre le succès”… un jour. Sauf si tu meures avant de vieillesse… Mais si tu te décourages, c’est de ta faute ! Personnellement, ce n’est pas ce que j’observe — il y a des tas de gens doués qui ne percent pas et qui ne perceront jamais. Je suis d’accord que comme au loto “100% des gagnants ont tenté leur chance”. Je suis d’accord avec le fait qu’on apprend par ses échecs, qu’à chaque jour il faut remettre son ouvrage, … mais je n’aime pas le fait de culpabiliser ceux qui ont essayé, même plusieurs fois, et qui n’ont pas atteint leur but, malgré un talent indéniable. On oublie souvent de dire que le facteur chance est un élément important, si ce n’est “le plus important”. Examinez bien l’histoire de gens qui ont réussi… vous trouverez souvent une ou deux personnes qui leur ont donné leur chance, ou une opportunité qui s’est présentée et qu’ils ont su saisir. Évidemment, la plupart ont du mérite… mais de là à penser que seul suffit ce talent et ce mérite, cela a tendance à gonfler leur égo c’est certain. Mais surtout, cela donne de mauvaises pistes pour les jeunes qui veulent suivre leur chemin.
De l’importance du facteur Chance… et de rester humble
“Michael Eisner, le patron de Disney, se verse un salaire annuel d’environ 133 millions de dollars, soit quelque 63000 $ par heure. Une couturière au Bangladesh gagne 0,12$ par heure. Pourtant, Eisner n’est pas un magicien, il ne peut pas déplacer d’objets par le simple pouvoir de son esprit, il n’a pas de laser dans les yeux et ne peut pas voler.